• Albertine Ida Gustavine de Broglie to August Wilhelm von Schlegel

  • Place of Dispatch: Paris · Place of Destination: Bonn · Date: 20. Dezember [1836]
Edition Status: Newly transcribed and labelled; double collated
    Metadata Concerning Header
  • Sender: Albertine Ida Gustavine de Broglie
  • Recipient: August Wilhelm von Schlegel
  • Place of Dispatch: Paris
  • Place of Destination: Bonn
  • Date: 20. Dezember [1836]
  • Notations: Absendeort und Datum (Jahr) durch Poststempel „Paris 20 DEC. 1836“ auf Seite 4 erschlossen.
    Manuscript
  • Provider: Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek
  • OAI Id: DE-611-38973
  • Classification Number: Mscr.Dresd.e.90,XIX,Bd.4(1),Nr.48
  • Number of Pages: 3 S. auf Doppelbl., hs. m. U. u. Adresse
  • Format: 20,2 x 13,1 cm
  • Incipit: „[1] Mon mari me charge de Vous répondre, cher ami quʼil a fait votre commission, il a parlé de votre [...]“
    Language
  • French
    Editors
  • Golyschkin, Ruth
  • Stieglitz, Clara
[1] Mon mari me charge de Vous répondre, cher ami quʼil a fait votre commission, il a parlé de votre affaire à Messr Gasparin, qui est à la fois ministre de lʼInterieur, et mélomane, Mr Gasparin lui a promis de sʼen occuper, de voir ce quʼil pourroit faire, et nous vous écrirons dès que nous en saurons quelque chose.
Jʼai à vous faire toutes les excuses dʼ
Albert, qui sʼavoue bien coupable, il a travaillé comme un cheval cet été, et le concours lui a fait tout oublier. Maintenant il nʼose plus vous écrire, ne sachant [2] comment sʼexcuser, je lʼencourage à esperer votre pardon et à recommencer.
Louise est à Bruxelles où elle a beaucoup de succes, et où elle se trouve fort bien, enfant fort adorée de son mari, Elle revient ici pour la nouvelle année, cet espoir éclaircit un peu ces derniers jours de lʼannée empreints de bien tristes souvenirs. Nous menons à présent une vie fort retirée, ne nous melant pas à la violence des partis qui sʼaccroit tous les jours, parceque les gens qui se disputent sont plus rapprochés. Le pays reste bien tranquille au milieu de ces agitations de la surface.
Je sais que vous êtes très bon pour
le fils de Mr de Barante [3] qui se loue beaucoup de vous. mon cousin Louis Necker a aussi parlé à sa mère de votre charmante réception, et puis de votre souvenir si tendre de Coppet. Vous ne vivez pas à Paris où tout sʼoublie ce qui ne veut pas dire que moi jʼoublie. Adieu bien cher ami, donnez moi quelque fois de vos nouvelles et croyez que ma tendre affection pense bien souvent à vous et fait mieux que penser invoque sur vous les plus precieuses bénédictions du ciel.
Staël de Broglie
ce 20 decembre
[4] Monsieur
le Professeur. A. de Schlegel.
à
Bonn
Province Prussienne du Rhin.
[1] Mon mari me charge de Vous répondre, cher ami quʼil a fait votre commission, il a parlé de votre affaire à Messr Gasparin, qui est à la fois ministre de lʼInterieur, et mélomane, Mr Gasparin lui a promis de sʼen occuper, de voir ce quʼil pourroit faire, et nous vous écrirons dès que nous en saurons quelque chose.
Jʼai à vous faire toutes les excuses dʼ
Albert, qui sʼavoue bien coupable, il a travaillé comme un cheval cet été, et le concours lui a fait tout oublier. Maintenant il nʼose plus vous écrire, ne sachant [2] comment sʼexcuser, je lʼencourage à esperer votre pardon et à recommencer.
Louise est à Bruxelles où elle a beaucoup de succes, et où elle se trouve fort bien, enfant fort adorée de son mari, Elle revient ici pour la nouvelle année, cet espoir éclaircit un peu ces derniers jours de lʼannée empreints de bien tristes souvenirs. Nous menons à présent une vie fort retirée, ne nous melant pas à la violence des partis qui sʼaccroit tous les jours, parceque les gens qui se disputent sont plus rapprochés. Le pays reste bien tranquille au milieu de ces agitations de la surface.
Je sais que vous êtes très bon pour
le fils de Mr de Barante [3] qui se loue beaucoup de vous. mon cousin Louis Necker a aussi parlé à sa mère de votre charmante réception, et puis de votre souvenir si tendre de Coppet. Vous ne vivez pas à Paris où tout sʼoublie ce qui ne veut pas dire que moi jʼoublie. Adieu bien cher ami, donnez moi quelque fois de vos nouvelles et croyez que ma tendre affection pense bien souvent à vous et fait mieux que penser invoque sur vous les plus precieuses bénédictions du ciel.
Staël de Broglie
ce 20 decembre
[4] Monsieur
le Professeur. A. de Schlegel.
à
Bonn
Province Prussienne du Rhin.
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