• Albertine Ida Gustavine de Broglie to August Wilhelm von Schlegel

  • Place of Dispatch: Paris · Place of Destination: Bonn · Date: 16. Februar [1833]
Edition Status: Newly transcribed and labelled; double collated
    Metadata Concerning Header
  • Sender: Albertine Ida Gustavine de Broglie
  • Recipient: August Wilhelm von Schlegel
  • Place of Dispatch: Paris
  • Place of Destination: Bonn
  • Date: 16. Februar [1833]
  • Notations: Datum (Jahr) erschlossen. – Datierung durch archivalische Notiz auf der Handschrift.
    Manuscript
  • Provider: Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek
  • OAI Id: DE-611-38973
  • Classification Number: Mscr.Dresd.e.90,XIX,Bd.4(1),Nr.63
  • Number of Pages: 4 S. auf Doppelbl., hs. m. Adresse
  • Format: 20,4 x 15,9 cm
  • Incipit: „[1] Paris ce 16 Fevrier
    Cher ami je reçois à l’instant votre lettre du 11. Fevrier. J’allois justement Vous écrire en [...]“
    Language
  • French
    Editors
  • Falk, Clio
  • Golyschkin, Ruth
[1] Paris ce 16 Fevrier
Cher ami je reçois à l’instant votre lettre du 11. Fevrier. J’allois justement Vous écrire en vous envoyant un petit extrait d’une lettre de
Lord Lansdowne au quel j’ai exprimé mon sentiment sur ce qu’on devoit faire à votre egard. Ils répondent que cela ne dépend nullement du gouvernement que le gouvernement ne peut rien pour ces sortes de choses. Ils sont au plus mal avec la Compagnie ainsi je ne pense pas que tout cela tourne à bien. C’est du reste en mon propre nom que j’ai écrit à Lord Lansdowne sans adresser un mot à [2] la Compagnie ainsi votre dignité est completement conservée.
Je souscris tout de suite
cent francs pour votre jeune homme. Je voudrois pouvoir en faire plus mais nous sommes accablés de charges par ici. Je vais pourvoir à ce qu’ils vous soyent remis à Francfort. Je vous remercie d’avoir pensé à moi. Je vous remercie surtout de vos lettres à Albert qui le ravissent le rendent tout fier et tout entrain de travailler. Il devient vraiment distingué, il monte beaucoup à [3] cheval et travaille avec sueur dans le latin. Son ame semble prendre toujours plus de ressemblance avec celle de Pauline je la retrouve constamment en lui.
Mr Doudan est occupé tout le jour dans d’affaires bien moins interessantes que la littérature, il classe des papiers il extrait des dépeches, tout cela est un peu su mais cela le met au feu [pour] tout ce qui se passe dans le monde [et] sous ce rapport c’est un interet. Il se réjouit beaucoup d’une lettre de vous.
Mon pauvre mari est bien envahi de travail il n’a aucun loisir pour l’interieur de famille ni pour la conversation [4] la vie cher ami est une tache penible et laborieuse tout et dont nous ne pouvons nous tirer que par le secours de la grace divine. Puisse telle se repandre sur vous et vous benir de corps et d’ame Adieu bien bien tendrement.
Monsieur A. W. de Schlegel
à
Bonn
Province Prussienne du Rhin
[1] Paris ce 16 Fevrier
Cher ami je reçois à l’instant votre lettre du 11. Fevrier. J’allois justement Vous écrire en vous envoyant un petit extrait d’une lettre de
Lord Lansdowne au quel j’ai exprimé mon sentiment sur ce qu’on devoit faire à votre egard. Ils répondent que cela ne dépend nullement du gouvernement que le gouvernement ne peut rien pour ces sortes de choses. Ils sont au plus mal avec la Compagnie ainsi je ne pense pas que tout cela tourne à bien. C’est du reste en mon propre nom que j’ai écrit à Lord Lansdowne sans adresser un mot à [2] la Compagnie ainsi votre dignité est completement conservée.
Je souscris tout de suite
cent francs pour votre jeune homme. Je voudrois pouvoir en faire plus mais nous sommes accablés de charges par ici. Je vais pourvoir à ce qu’ils vous soyent remis à Francfort. Je vous remercie d’avoir pensé à moi. Je vous remercie surtout de vos lettres à Albert qui le ravissent le rendent tout fier et tout entrain de travailler. Il devient vraiment distingué, il monte beaucoup à [3] cheval et travaille avec sueur dans le latin. Son ame semble prendre toujours plus de ressemblance avec celle de Pauline je la retrouve constamment en lui.
Mr Doudan est occupé tout le jour dans d’affaires bien moins interessantes que la littérature, il classe des papiers il extrait des dépeches, tout cela est un peu su mais cela le met au feu [pour] tout ce qui se passe dans le monde [et] sous ce rapport c’est un interet. Il se réjouit beaucoup d’une lettre de vous.
Mon pauvre mari est bien envahi de travail il n’a aucun loisir pour l’interieur de famille ni pour la conversation [4] la vie cher ami est une tache penible et laborieuse tout et dont nous ne pouvons nous tirer que par le secours de la grace divine. Puisse telle se repandre sur vous et vous benir de corps et d’ame Adieu bien bien tendrement.
Monsieur A. W. de Schlegel
à
Bonn
Province Prussienne du Rhin
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