• Albert de Broglie to August Wilhelm von Schlegel

  • Place of Dispatch: Paris · Place of Destination: Bonn · Date: [1835]
Edition Status: Newly transcribed and labelled; double collated
    Metadata Concerning Header
  • Sender: Albert de Broglie
  • Recipient: August Wilhelm von Schlegel
  • Place of Dispatch: Paris
  • Place of Destination: Bonn
  • Date: [1835]
  • Notations: Datum (Jahr) sowie Absende- und Empfangsort erschlossen.
    Manuscript
  • Provider: Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek
  • OAI Id: DE-611-38973
  • Classification Number: Mscr.Dresd.e.90,XIX,Bd.4(3),Nr.10
  • Number of Pages: 2 S., hs. m. U.
  • Format: 18,5 x 11,7 cm
  • Incipit: „[1] Vous êtes bien aimable, cher Monsieur, d’avoir la bonté de m’écrire si souvent. Je suis très confus de n’avoir [...]“
    Language
  • French
    Editors
  • Golyschkin, Ruth
  • Steffes, Franziska
[1] Vous êtes bien aimable, cher Monsieur, d’avoir la bonté de m’écrire si souvent. Je suis très confus de n’avoir pas aperçu les fautes que vous y aviez mis dans vos vers, et je me suis bien proposé d’y faire plus d’attention. Il y a des choses que par ignorance en partie du latin en partie de grec l’allemand je n’ai pas très bien compris par exemple ad Albertum de Fruticeto. Comment Fruticeto est il la traduction de Broglie. Je vous sais très bon gré de m’avoir découvert une etymologie de mon nom un peu flatteuse. J’avais toujours cru qu’Albrecht venait de All et de brechen mais j’aime bien mieux l’etymologie que vous m’avez donné. Seulement je désirerais la comprendre et je ne sais pas ce que veut dire abachil [2] Ne pourriez vous pas m’arranger mon nom en grec ou en latin de manière à ce qu’il n’eut pas ne forma qu’un mot comme Mélanchton, ect. Je vous ai trouvé un peu sevère pour Virgile dans votre premiere lettre. Je n’ai jamais rien lu de Profane et je ne savais pas que ce distique, que je connaissais fut de lui. Cela lui fait honneur. Je ne suis jamais le premier à lire vos lettres. On les ouvre toujours avant que je ne revienne à la maison, et je suis le dernier à lire ce que vous m’adressez. Je crois cependant que la lettre en latin a un peu attrapé, Maman et Louise. Je crois que le seul moyen d’empecher qu’on ne la lise serait de les lire en grec, auquel cas elles m’embarasseraient prodigieusement. Adieu Monsieur, je vous remercie bien de toutes vos bontés pour moi, et j’en suis bien reconnaissant
Albert de Broglie
[1] Vous êtes bien aimable, cher Monsieur, d’avoir la bonté de m’écrire si souvent. Je suis très confus de n’avoir pas aperçu les fautes que vous y aviez mis dans vos vers, et je me suis bien proposé d’y faire plus d’attention. Il y a des choses que par ignorance en partie du latin en partie de grec l’allemand je n’ai pas très bien compris par exemple ad Albertum de Fruticeto. Comment Fruticeto est il la traduction de Broglie. Je vous sais très bon gré de m’avoir découvert une etymologie de mon nom un peu flatteuse. J’avais toujours cru qu’Albrecht venait de All et de brechen mais j’aime bien mieux l’etymologie que vous m’avez donné. Seulement je désirerais la comprendre et je ne sais pas ce que veut dire abachil [2] Ne pourriez vous pas m’arranger mon nom en grec ou en latin de manière à ce qu’il n’eut pas ne forma qu’un mot comme Mélanchton, ect. Je vous ai trouvé un peu sevère pour Virgile dans votre premiere lettre. Je n’ai jamais rien lu de Profane et je ne savais pas que ce distique, que je connaissais fut de lui. Cela lui fait honneur. Je ne suis jamais le premier à lire vos lettres. On les ouvre toujours avant que je ne revienne à la maison, et je suis le dernier à lire ce que vous m’adressez. Je crois cependant que la lettre en latin a un peu attrapé, Maman et Louise. Je crois que le seul moyen d’empecher qu’on ne la lise serait de les lire en grec, auquel cas elles m’embarasseraient prodigieusement. Adieu Monsieur, je vous remercie bien de toutes vos bontés pour moi, et j’en suis bien reconnaissant
Albert de Broglie
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