• Albert de Broglie to August Wilhelm von Schlegel

  • Place of Dispatch: Paris · Place of Destination: Bonn · Date: 19. November [1837]
Edition Status: Newly transcribed and labelled; double collated
    Metadata Concerning Header
  • Sender: Albert de Broglie
  • Recipient: August Wilhelm von Schlegel
  • Place of Dispatch: Paris
  • Place of Destination: Bonn
  • Date: 19. November [1837]
  • Notations: Absende- und Empfangsort sowie Datum (Jahre) erschlossen.
    Manuscript
  • Provider: Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek
  • OAI Id: DE-611-38973
  • Classification Number: Mscr.Dresd.e.90,XIX,Bd.4(3),Nr.11
  • Number of Pages: 3 S. auf Doppelbl., hs. m. U.
  • Format: 14,5 x 9,5 cm
  • Incipit: „[1] Je vous suis bien reconnaissant, mon cher Monsieur de la bonté que vous mettez à m’écrire, je suis faché [...]“
    Language
  • French
    Editors
  • Golyschkin, Ruth
  • Steffes, Franziska
[1] Je vous suis bien reconnaissant, mon cher Monsieur de la bonté que vous mettez à m’écrire, je suis faché que je me ne sois pas assez poete pour vous répondre au défi que vous m’avez adressé Quoique ecolier de troisième je ne serai pas en état de vous donner une haute idée de l’enseignement public en France et je craindrais de vous faire rire à mes dépens ou plutot aux dépens des professeurs qui m’ont enseigné. En revanche et celle à qui vos vers etaient adressés, et moi à qui était le confié la charge de les transmettre nous avons pu fait promettre à M. Guiyot de vous envoyer la copie du tableau [2] dont vous aviez parlé. Je me charge de rappeler à M. guiyot sa promesse. Il nous a fait l’éloge de la fleur et du tableau. Je voudrais bien que vous reveniez à Paris pour gagner l’amitié de M. Paul qui, j’en suis sur, ne ferait aucune difficulté de vous la donner, et pour bien d’autre raison. Je voudrais bien que vous m’indiquiez quelques livres allemands assez faciles pourque je puisse les lire, parceque j’oublie absolument le peu que j’en savais. Je le lis encore assez facilement. Mais je crois que je ne comprendrais pas quelqu’un qui parlerait. Je suis au collège depuis le matin jusqu’au soir, et encore le soir aije très peu de tems à moi car, quoique vous en pensiez, on travaille assez au collège de Paris et je voudrais [3] que vous fussiez ici pour le voir. Ainsi vous voyez que tout ce que vous aviez de mieux à faire c’est de venir ici nous faire une visite à tous. et vous m’apprendrez alors à répondre à vos distiques. Jusques la je persisterai à m‘en croire incapable. Adieu, monsieur, j espère que vous croyiez toujours à mon affection et à ma reconnaissance pour vous.
AV. Broglie
Dimanche 19 novembre
Si vous êtes maintenant avec votre neveu, dites lui bien des choses de ma part et donnez m’en des nouvelles dans votre prochaine lettre
[4] [leer]
[1] Je vous suis bien reconnaissant, mon cher Monsieur de la bonté que vous mettez à m’écrire, je suis faché que je me ne sois pas assez poete pour vous répondre au défi que vous m’avez adressé Quoique ecolier de troisième je ne serai pas en état de vous donner une haute idée de l’enseignement public en France et je craindrais de vous faire rire à mes dépens ou plutot aux dépens des professeurs qui m’ont enseigné. En revanche et celle à qui vos vers etaient adressés, et moi à qui était le confié la charge de les transmettre nous avons pu fait promettre à M. Guiyot de vous envoyer la copie du tableau [2] dont vous aviez parlé. Je me charge de rappeler à M. guiyot sa promesse. Il nous a fait l’éloge de la fleur et du tableau. Je voudrais bien que vous reveniez à Paris pour gagner l’amitié de M. Paul qui, j’en suis sur, ne ferait aucune difficulté de vous la donner, et pour bien d’autre raison. Je voudrais bien que vous m’indiquiez quelques livres allemands assez faciles pourque je puisse les lire, parceque j’oublie absolument le peu que j’en savais. Je le lis encore assez facilement. Mais je crois que je ne comprendrais pas quelqu’un qui parlerait. Je suis au collège depuis le matin jusqu’au soir, et encore le soir aije très peu de tems à moi car, quoique vous en pensiez, on travaille assez au collège de Paris et je voudrais [3] que vous fussiez ici pour le voir. Ainsi vous voyez que tout ce que vous aviez de mieux à faire c’est de venir ici nous faire une visite à tous. et vous m’apprendrez alors à répondre à vos distiques. Jusques la je persisterai à m‘en croire incapable. Adieu, monsieur, j espère que vous croyiez toujours à mon affection et à ma reconnaissance pour vous.
AV. Broglie
Dimanche 19 novembre
Si vous êtes maintenant avec votre neveu, dites lui bien des choses de ma part et donnez m’en des nouvelles dans votre prochaine lettre
[4] [leer]
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