• Auguste Louis de Staël-Holstein to August Wilhelm von Schlegel

  • Place of Dispatch: Paris · Place of Destination: Bonn · Date: 19.04.1819
Edition Status: Newly transcribed and labelled; double collated
    Metadata Concerning Header
  • Sender: Auguste Louis de Staël-Holstein
  • Recipient: August Wilhelm von Schlegel
  • Place of Dispatch: Paris
  • Place of Destination: Bonn
  • Date: 19.04.1819
  • Notations: Empfangsort erschlossen.
    Manuscript
  • Provider: Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek
  • OAI Id: DE-611-36979
  • Classification Number: Mscr.Dresd.e.90,XIX,Bd.26,Nr.32
  • Number of Pages: 4 S. auf Doppelbl., hs.
  • Format: 18,4 x 11,9 cm
  • Incipit: „[1] Paris 19 Avril 1819.
    Il y a dans la lettre que Vous mʼavez ecrite, mon cher Schlegel, toute la noblesse [...]“
    Language
  • French
    Editors
  • Golyschkin, Ruth
  • Stieglitz, Clara
[1] Paris 19 Avril 1819.
Il y a dans la lettre que Vous mʼavez ecrite, mon cher Schlegel, toute la noblesse de Votre ame et le désintéressement de Votre caractere; mais cette malheurese faillite nʼen est pas moins un sujet continuel de tourment pour moi -
Voici une lettre des Tottie & Compton qui renferme un modèle de procuration, que je Vous prie de faire mettre en règle, en suivant les instructions écrites au crayon - Renvoyez le moi aussitôt que possible - Laissez en blanc le nom de Votre fondé de pouvoir, ou à Votre choix remplissez le des noms de James Cazenove & CY [2] Merchants - Jʼai déja écrit deux fois à Messrs Cazenove pour leur recommander de suivre Vos intérêts.
Voici la lettre de voiture de la caisse de livres que je Vous ai expédiée dʼici. Jʼaurois dû Vous lʼenvoyer plus tôt, mais
Etienne lʼavoit égarée.
Je vais écrire de nouveau à
Baldwin au sujet de Vos livres indiens - Je ne puis pas en charger les Treuttel & Würz, puisque je nʼai plus Votre liste; et que je ne suis pas assez bramin pour me la rappeller. A tout hazard, renvoyez la moi.
Renvoyez moi aussi un reçu que Vous devez avoir de moi, relativement aux diverses [3] sommes dont je devois Vous tenir compte. Reçu qui est devenu superflu depuis le compte que je Vous ai envoyé.
Pardon, cher ami, de lʼextrême sécheresse de ma lettre; mais je nʼai pas un instant à moi. Toutes mes matinées sont prises par
la Chambre des Députés où je suis assiduement une fort belle discussion sur la liberté de la presse - Cela est moins dramatique que lʼassassinat de Kotzebue; mais plus profitable - Dʼune autre part les premieres épreuves des oeuvres de ma mere vont mʼarriver; et je nʼai presque plus de tems libre -
Albertine est un peu souffrante et très-[4]foible. Elle auroit grand besoin du repos de Coppet; mais en toute apparence, la session durera jusquʼau milieu de Juin, et Victor ne peut gueres sʼabsenter.
Nous attendons dʼun jour à lʼautre Sismondi avec sa nouvelle épouse - Vous voyez qui fait les choses lestement.
Mille et mille tendres amitiés.
[1] Paris 19 Avril 1819.
Il y a dans la lettre que Vous mʼavez ecrite, mon cher Schlegel, toute la noblesse de Votre ame et le désintéressement de Votre caractere; mais cette malheurese faillite nʼen est pas moins un sujet continuel de tourment pour moi -
Voici une lettre des Tottie & Compton qui renferme un modèle de procuration, que je Vous prie de faire mettre en règle, en suivant les instructions écrites au crayon - Renvoyez le moi aussitôt que possible - Laissez en blanc le nom de Votre fondé de pouvoir, ou à Votre choix remplissez le des noms de James Cazenove & CY [2] Merchants - Jʼai déja écrit deux fois à Messrs Cazenove pour leur recommander de suivre Vos intérêts.
Voici la lettre de voiture de la caisse de livres que je Vous ai expédiée dʼici. Jʼaurois dû Vous lʼenvoyer plus tôt, mais
Etienne lʼavoit égarée.
Je vais écrire de nouveau à
Baldwin au sujet de Vos livres indiens - Je ne puis pas en charger les Treuttel & Würz, puisque je nʼai plus Votre liste; et que je ne suis pas assez bramin pour me la rappeller. A tout hazard, renvoyez la moi.
Renvoyez moi aussi un reçu que Vous devez avoir de moi, relativement aux diverses [3] sommes dont je devois Vous tenir compte. Reçu qui est devenu superflu depuis le compte que je Vous ai envoyé.
Pardon, cher ami, de lʼextrême sécheresse de ma lettre; mais je nʼai pas un instant à moi. Toutes mes matinées sont prises par
la Chambre des Députés où je suis assiduement une fort belle discussion sur la liberté de la presse - Cela est moins dramatique que lʼassassinat de Kotzebue; mais plus profitable - Dʼune autre part les premieres épreuves des oeuvres de ma mere vont mʼarriver; et je nʼai presque plus de tems libre -
Albertine est un peu souffrante et très-[4]foible. Elle auroit grand besoin du repos de Coppet; mais en toute apparence, la session durera jusquʼau milieu de Juin, et Victor ne peut gueres sʼabsenter.
Nous attendons dʼun jour à lʼautre Sismondi avec sa nouvelle épouse - Vous voyez qui fait les choses lestement.
Mille et mille tendres amitiés.
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