• Auguste Louis de Staël-Holstein to August Wilhelm von Schlegel

  • Place of Dispatch: Paris · Place of Destination: Bonn · Date: 15.11.1821
Edition Status: Newly transcribed and labelled; double collated
    Metadata Concerning Header
  • Sender: Auguste Louis de Staël-Holstein
  • Recipient: August Wilhelm von Schlegel
  • Place of Dispatch: Paris
  • Place of Destination: Bonn
  • Date: 15.11.1821
  • Notations: Empfangsort erschlossen.
    Manuscript
  • Provider: Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek
  • OAI Id: DE-611-36979
  • Classification Number: Mscr.Dresd.e.90,XIX,Bd.26,Nr.57
  • Number of Pages: 2 S., hs.
  • Format: 20,4 x 15,6 cm
  • Incipit: „[1] Paris 15 Novembre 1821.
    Après quelques oscillations en bien et en mal, notre pauvre petit malade va sensiblement mieux, mon [...]“
    Language
  • French
    Editors
  • Golyschkin, Ruth
  • Stieglitz, Clara
[1] Paris 15 Novembre 1821.
Après quelques oscillations en bien et en mal,
notre pauvre petit malade va sensiblement mieux, mon cher Schlegel. La nuit dernière a été bonne; ce matin il a mangé avec plaisir de la gelée, il parle de reprendre ses habitudes, et il me charge spécialement de Vous faire bien des amitiés de sa part.
Vous me pardonnerez de nʼavoir pas encore pu mʼoccuper en détail de Votre lettre: jʼai en le coeur trop troublé et tout mon temps trop absorbé par
ce pauvre enfant pour pouvoir songer à autre chose. Toutefois jʼai porté moi-même votre lettre chez Fauriel: jʼattends ce quʼil me fera dire, et comme mon rôle me paroît se borner au payemet et à lʼexpédition de la caisse, je mʼen acquitterai ponctuellement. Si Vos fonds nʼétoient pas suffisans je Vous ferois lʼavance nécessaire et à la fin de Décembre je Vous enverrai le compte de Votre agent de change.
Albertine est bien. Nous nous relayons auprès dʼAlphonse, ensorte quʼelle ne se fatigue pas trop. Mlle Randall nʼa pas encore voulu entendre parler de se coucher un seul instant depuis onze jours. Cʼest une force [2] plus quʼhumaine - Cher ami, Vous remercierez Dieu avec nous dʼavoir sauvé ce pauvre enfant dʼune manière si miraculeux.
Mad. Rissardi est retournée chez ses parens; son mari est parti. Je lui ai remis Vos 40 f.; elle est pénétrée de reconnoissance pour Vous - Adieu, mon cher Schlegel.
[1] Paris 15 Novembre 1821.
Après quelques oscillations en bien et en mal,
notre pauvre petit malade va sensiblement mieux, mon cher Schlegel. La nuit dernière a été bonne; ce matin il a mangé avec plaisir de la gelée, il parle de reprendre ses habitudes, et il me charge spécialement de Vous faire bien des amitiés de sa part.
Vous me pardonnerez de nʼavoir pas encore pu mʼoccuper en détail de Votre lettre: jʼai en le coeur trop troublé et tout mon temps trop absorbé par
ce pauvre enfant pour pouvoir songer à autre chose. Toutefois jʼai porté moi-même votre lettre chez Fauriel: jʼattends ce quʼil me fera dire, et comme mon rôle me paroît se borner au payemet et à lʼexpédition de la caisse, je mʼen acquitterai ponctuellement. Si Vos fonds nʼétoient pas suffisans je Vous ferois lʼavance nécessaire et à la fin de Décembre je Vous enverrai le compte de Votre agent de change.
Albertine est bien. Nous nous relayons auprès dʼAlphonse, ensorte quʼelle ne se fatigue pas trop. Mlle Randall nʼa pas encore voulu entendre parler de se coucher un seul instant depuis onze jours. Cʼest une force [2] plus quʼhumaine - Cher ami, Vous remercierez Dieu avec nous dʼavoir sauvé ce pauvre enfant dʼune manière si miraculeux.
Mad. Rissardi est retournée chez ses parens; son mari est parti. Je lui ai remis Vos 40 f.; elle est pénétrée de reconnoissance pour Vous - Adieu, mon cher Schlegel.
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