• Auguste Louis de Staël-Holstein an August Wilhelm von Schlegel

  • Absendeort: Paris · Empfangsort: Frankfurt am Main · Datum: 07.06.1818
Editionsstatus: Neu transkribiert und ausgezeichnet; zweimal kollationiert
    Briefkopfdaten
  • Absender: Auguste Louis de Staël-Holstein
  • Empfänger: August Wilhelm von Schlegel
  • Absendeort: Paris
  • Empfangsort: Frankfurt am Main
  • Datum: 07.06.1818
  • Anmerkung: Empfangsort erschlossen.
    Handschrift
  • Datengeber: Dresden, Sächsische Landesbibliothek - Staats- und Universitätsbibliothek
  • OAI Id: DE-611-36979
  • Signatur: Mscr.Dresd.e.90,XIX,Bd.26,Nr.22
  • Blatt-/Seitenzahl: 2 S., hs.
  • Format: 22,8 x 18,6 cm
  • Incipit: „[1] Paris 7 Juin 1818.
    Je ne veux pas quitter Paris, mon cher Schlegel, sans Vous rendre compte de Vos affaires. [...]“
    Sprache
  • Französisch
    Editorische Bearbeitung
  • Golyschkin, Ruth
  • Stieglitz, Clara
[1] Paris 7 Juin 1818.
Je ne veux pas quitter
Paris, mon cher Schlegel, sans Vous rendre compte de Vos affaires. Vous avez tout lieu dʼen être satisfait - Vous verrez par le Cpte ci-joint quʼAubernon a acheté pour Vous à 69f:50; et la rente est maintenent près de 73 - Je crois à la continuation de la hausse, si toutefois Vous me garantissez deux choses, la vie du Roi et le départ des étrangers - Car après les assurances données une prolongation du séjour des troupes soulèverait tous les esprits et Dieu sait quelle débâcle en arriveroit - Je pars après demain pour Coppet; et jʼespere y trouver de Vos nouvelles; ces dames me disent que Vous leur écrivez exactement et je reclame avec une bien tendre amitié ma part de Votre souvenir - Jʼespere que Vous ne perdrez jamais le sentiment que Vous êtes de notre famille.
Mad. de Ste Aulaire desire beaucoup Vous voir à Francfort. Je suis bien sûr que Vous chercherez à lui être utile. Il mʼen coute de Vous écrire si fort en lʼair; mais ma paresse a [2] accumulé un grand nombre de petites affaires quʼil faut maintenant terminer et qui prennent tout mon tems- Quel beau chef-dʼoeuvre que cette constitution bavaroise; si Vos autres princes accouchent de semblables magots lʼallemagne sera bien peuplée - Adieu encore, cher, bien cher ami.
[1] Paris 7 Juin 1818.
Je ne veux pas quitter
Paris, mon cher Schlegel, sans Vous rendre compte de Vos affaires. Vous avez tout lieu dʼen être satisfait - Vous verrez par le Cpte ci-joint quʼAubernon a acheté pour Vous à 69f:50; et la rente est maintenent près de 73 - Je crois à la continuation de la hausse, si toutefois Vous me garantissez deux choses, la vie du Roi et le départ des étrangers - Car après les assurances données une prolongation du séjour des troupes soulèverait tous les esprits et Dieu sait quelle débâcle en arriveroit - Je pars après demain pour Coppet; et jʼespere y trouver de Vos nouvelles; ces dames me disent que Vous leur écrivez exactement et je reclame avec une bien tendre amitié ma part de Votre souvenir - Jʼespere que Vous ne perdrez jamais le sentiment que Vous êtes de notre famille.
Mad. de Ste Aulaire desire beaucoup Vous voir à Francfort. Je suis bien sûr que Vous chercherez à lui être utile. Il mʼen coute de Vous écrire si fort en lʼair; mais ma paresse a [2] accumulé un grand nombre de petites affaires quʼil faut maintenant terminer et qui prennent tout mon tems- Quel beau chef-dʼoeuvre que cette constitution bavaroise; si Vos autres princes accouchent de semblables magots lʼallemagne sera bien peuplée - Adieu encore, cher, bien cher ami.
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