Cabinet
Monsieur,
je ne veux pas laisser partir ce courrier sans vous dire combien je trouve excellens les deux articles que vous avez bien voulu m’envoyer. Le mal est qu’ils arrivent au milieu des préoccupations du procès et que le tapage du moment ne laisse pas assez les oreilles attentives à ce qui est vraiment beau. Je prendrai la liberté d’attendre pour les faire publier un jour de beau temps et de beau soleil où on y fera l’attention qu’ils méritent - Je suis un peu pressé aujourd’hui je n’ai que le temps de vous dire mon tendre respect et ma sincère admiration -
Soyez assez bon pour me donner l’etat exact de vos publications indiennes - le minist. de l’Instruct. publique est très disposé à y souscrire -
Je prends les affaires en horreur de moment qu’elles m’empêchent de causer avec vous - Toute la famille vous dit mille tendresses
X Doudan
18. mai 35.
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[1] Répondu tout de suite